Petites rentrées d’avril… et déception Pixel Days.

Ce mois d’avril 2023 est resté dans la lignée des trois précédents : léger au niveau des rentrées, malgré le gros événement de l’année : les Pixel Days, sur lesquels je reviendrai plus loin. Commençons le récapitulatif des nouveautés.

Une Dreamcast « particulière ».

Je compte terminer le fullset Dreamcast PAL une fois que j’en aurai fini avec celui de la Xbox 360, mais je n’envisage pas de collectionner les jeux américains et japonais de la console. J’ai eu la possibilité de me procurer une console modifiée avec un « GD Emu », un lecteur de cartes SD qui remplace le lecteur CD fragile et permet de jouer à pratiquement tous les jeux sortis dans le monde, sans faire chauffer la bécane. Un achat bien pratique pour découvrir l’intégralité de la ludothèque Dreamcast, sans m’empêcher d’acheter quand même les jeux originaux quand je les trouverai.

Dreamcast GD Emu
Dreamcast GD Emu

Trois nouveaux jeux Xbox 360

Petite avancée sur le fullset PAL Xbox 360 avec trois exclusivités anglaises en plus dans la collection : Cabela’s Dangerous Adventures, Family Game Night 4 et Spongebob: Truth or Square.

Cabela's Dangerous Adventures
Cabela’s Dangerous Adventures
Family Game Night 4: The Game Show
Family Game Night 4: The Game Show
Spongebob: Truth or Square
Spongebob: Truth or Square

Pixel Days 2023 : la déception.

C’est un événement que j’attendais avec impatience depuis le début de l’année et qui explique en partie le peu de rentrées faites durant le premier trimestre : je gardais une partie de mon budget jeux vidéo pour le dépenser sur place et ne pas rater de bonnes opportunités. Malheureusement, cela ne s’est pas vraiment passé comme prévu mais avant de vous exposer mon avis sur les Pixel Days 2023, passons quand même en revue mes quelques rentrées.

Achats lors des Pixel Days 2023
Achats lors des Pixel Days 2023

Trois jeux Videopac, dont La Conquête du Monde, un des beaux en big box, totalement complet. Cela faisait des années que je n’en avais plus acheté, mais je dois avouer que les deux autres, ce sont plus des achats « par dépit » à 16h pour dire de ne pas rentrer avec seulement quatre jeux. Ensuite, Ben 10 Galactic Racing, peut-être la trouvaille la plus intéressante de la journée car il s’agit d’un des jeux les plus difficiles à trouver avec du français au dos. Un nouveau jeu sur Dreamcast pour avancer d’un pas vers le fullset et pour terminer, Klonoa sur Switch toujours neuf. Histoire d’être complet, j’ai également acheté Animal Crossing sur Switch pour le fils de ma copine.

Rien de bien folichon au final… Sans entrer dans les détails des prix, je n’ai même pas dépensé 200€ sur la bourse alors que j’en avais préparé plus du double… Voyons maintenant en détails ce que j’en ai pensé, en commençant par le négatif et en terminant par le positif, parce qu’il y en a aussi.

Les points négatifs

  • Les prix DÉLIRANTS chez beaucoup de vendeurs. Probablement ce qui a le plus fait parler sur les réseaux sociaux et je dois bien admettre que ça nous a fait beaucoup parler sur place aussi. Entre les jeux défoncés vendus au prix du mint, les jeux vendus parfois quasiment au triple du tarif eBay et les packs de consoles proposés pour l’équivalent d’un mois de salaire, ça fait peur. Avant une telle bourse, on se fait une liste de recherche et on vérifie les prix sur le net. Un jeu qui se vend entre 80 et 110€ sur Internet, je l’ai vu proposé en deux exemplaires chez un vendeur à… 175€!
  • Négocier? Heu… On l’entend et le lit souvent, il faut un peu négocier les prix quand on est sur place. OK mais il n’y a pas beaucoup de marchands qui acceptent de négocier ne serait-ce que 5% et encore, c’est limite s’ils ne se mettent pas à pleurer ou à carrément vous envoyer paître en vous traitant de voleur ou d’ignorant.
  • Les vendeurs de contrefaçons. Ceux-là, ils devraient être dégagés manu militari de la convention et blacklistés de partout. Que tu aies UN faux jeu sur ton stand qui soit passé entre les mailles du filet, OK, mais alors tu le retires de tes ventes et tu le jettes. Par contre un mec qui vend des jeux avec des jaquettes ou notices photocopiées, des cartmods, des fausses boîtes en carton et qui trouve cela tout à fait normal, je lui collerais des baffes jusqu’à lui faire cracher ses dents.
  • Beaucoup de jeux mais peu de variété au final. Je venais pour chercher des jeux Xbox 360, Dreamcast, Pico, Videopac, Nintendo 64 japonais voire des petits trucs un peu « hors du commun ». Et au final, on voit surtout des jeux NES, Super NES, GameBoy, PS1, PS2 et quand on voit des jeux sur d’autres consoles, ce sont toujours les mêmes qui reviennent chez tout le monde. Au niveau des jeux import, c’est quasiment le désert, quelques dizaines de titres et là aussi, toujours les mêmes. Et pour ce qui sort de l’ordinaire, pratiquement rien non plus : trois vendeurs de jeux Videopac dont un qui avait collé des étiquettes « rare » sur toutes ses boîtes, aucun jeu Pico, deux vendeurs de jeux pré-NES, pratiquement pas de Lynx, Jaguar, etc. ou alors quand il y en a, c’est systématiquement à des prix prohibitifs.
  • Les gens viennent aussi tous chercher la même chose. J’étais également présent comme vendeur pour essayer de vendre mes doublons et augmenter un peu mon budget disponible pour les achats. Heureusement que je n’ai pas eu besoin de rallonge budgétaire parce que j’ai à peine vendu de quoi payer la table et un coca… Et ce n’est pas une métaphore! En fait, si vous n’avez pas des jeux rares ou hyper-bankables, ce n’est pas la peine d’y aller pour espérer vendre, vous ne vendrez rien. Et vu que mes amis passent toujours en priorité quand j’ai des doubles, je n’aurai JAMAIS de grosses pièces à vendre au public. Et donc, c’était ma dernière année comme vendeur là-bas.
  • Pas assez de toilettes. Une fois les portes ouvertes au public, il ne fallait pas avoir la coulante parce qu’il y avait parfois plus d’une demi-heure de file.
  • Pas assez d’espace pour manger. Il a plu quasiment toute la journée (Belgique oblige), donc impossible de manger à l’extérieur et il n’y avait qu’un petit espace disponible pour manger à l’intérieur pour les visiteurs (les vendeurs pouvaient manger à leur stand).
  • Pas de chaises pour les vendeurs! Pour un événement de cette taille, c’est un gros point noir d’organisation, même si j’ai cru comprendre que la faute n’est pas à imputer aux organisateurs mais plutôt au gestionnaire de la salle. Mais passer toute une journée sans pouvoir s’asseoir, c’est usant et j’ai eu mal au dos pendant deux jours.
  • Il faisait trop froid dans le chapiteau le matin et trop chaud dans les salles l’après-midi. Pour le froid, l’organisation n’y peut rien mais la chaleur moite et étouffante dans la salle l’après-midi aurait pu être évitée en laissant les portes ouvertes… mais ils n’ont pas pu à cause d’un autre problème…
  • Les resquilleurs. Je vous le dis cash : venir à une bourse, lâcher des centaines d’euros dans des jeux et gruger les 5€ de l’entrée, vous êtes des rats, des minables, des déchets de l’humanité.
  • Les gens qui ne se lavent pas et/ou ne font jamais de lessive et/ou gardent les mêmes vêtements une semaine. Franchement, il y en a qui font travailler la résistance en apnée des autres visiteurs quand on les croise… Mais ce n’est pas pour cela que l’on va aux Pixel Days, donc lavez-vous, lavez vos fringues et mettez-en des propres le matin.

Les points positifs

On pourrait croire que c’était l’horreur au vu des points négatifs énoncés ci-dessus mais il y avait quand même beaucoup de positif à retenir.

  • Une organisation sympathique et bien rodée pour l’installation. J’ai déjà fait des bourses en tant que vendeur ou c’est le chaos lors de l’ouverture des portes aux exposants. Ici, tout est bien rodé, bien organisé, on sait quand on doit arriver, où on doit se mettre, où on doit se garer ensuite, et toute l’équipe vous explique tout avec le sourire. Et j’en profite pour couper court à une légende urbaine : NON, les vendeurs ne font pas tous des super bonnes affaires avant l’ouverture au public. On arrive, on installe notre matos, on mange un morceau, on fait la vidange du matin, on fait un petit tour à son aise mais les prix sont les mêmes, quand les autres stands ne sont pas carrément bâchés jusqu’à quelques minutes de l’ouverture.
  • C’est le Disneyland du jeu vidéo. Même si on voit partout la même chose, même si les prix sont bien trop élevés, c’est toujours agréable de voir des centaines de mètres de jeux vidéo exposés au même endroit. Mais il faut savoir résister à l’ivresse du moment et savoir garder sa raison avant d’acheter n’importe quoi à n’importe quel prix.
  • Des invités intéressants. Je ne suis pas une groupie de youtubeurs comme certains peuvent l’être mais c’est toujours intéressant de rencontrer en chair et en os des gars dont je regarde les vidéos et/ou dont j’achète les bouquins comme Gunhed TV, Conkerax, mon vieux pote Vega Mike ou encore J’m Destroy et Matthieu Manent des éditions Geeks-Line.
  • L’occasion de revoir des potes qui habitent un peu partout en Belgique et en France, ou faire de nouvelles rencontres comme les gars de Video Game Galaxy.
  • On trouvera toujours des trucs à acheter. Même si 90% des prix sont prohibitifs, même s’il y a un monde de dingue et que l’on ne sait pas tout voir, même si on a déjà plusieurs milliers de jeux, même si on vient avec une liste de recherche précise, on ne repartira jamais les mains vides des Pixel Days 😉

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